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 Interview de Philippe Gas, le PDG d'Euro Disney

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MessageSujet: Interview de Philippe Gas, le PDG d'Euro Disney   Interview de Philippe Gas, le PDG d'Euro Disney Icon_minitimeMer 14 Mar - 16:04

Interview de Philippe Gas, le PDG d'Euro Disney Pdg_eu10

INTERVIEW - Philippe Gas, le PDG d'Euro Disney, explique au Figaro sa stratégie de développement, tout en revenant sur les erreurs passées.

Êtes-vous satisfait des performances d'Euro Disney, vingt ans après l'ouverture du parc?

Philippe GAS.- Le parc est un succès, même si nous ne pouvons pas nous dire satisfaits des performances économiques de la société. Disneyland Paris a attiré 250 millions de visiteurs en vingt ans. C'est la destination qui a le plus d'écho en Europe, le site payant le plus visité de France devant le Musée du Louvre et la tour Eiffel. Nous espérons cette année, à l'occasion de notre 20e anniversaire, dépasser les 15,7 millions de touristes de 2011, un niveau de fréquentation record, malgré l'environnement économique difficile en Europe. Cet anniversaire est pour nous un vrai levier commercial, avec un spectacle Dreams, le premier show de ce type dans le monde Disney.

Pour les petits actionnaires d'Euro Disney, cet anniversaire est plutôt triste. Était-ce une erreur de coter la société?

C'était une volonté du gouvernement de l'époque de coter Euro Disney. En y investissant, les petits porteurs ont acheté une part de rêve. Certes, ils ont perdu de l'argent, mais ils gardent un attachement très émotionnel à la société. Je peux assurer à nos 68.000 actionnaires individuels que la valeur de l'entreprise va augmenter. Depuis quelque temps, des investisseurs institutionnels, britanniques pour la plupart, s'intéressent à la valeur. C'est un signe positif.

Certains estiment que, dès le départ, le projet a été monté pour qu'Euro Disney ne puisse pas gagner d'argent…

C'est faux. C'est un élément de la théorie du complot des méchants Américains, longtemps invoquée. Pourtant, nous avons fait beaucoup d'efforts. Nous n'avons jamais cessé d'investir pendant la crise, nous n'avons jamais touché à l'emploi. L'an passé, nos salaires ont augmenté de 4,5%.

Disney, en revanche, a bien gagné de l'argent avec ce parc…

Certes, Disney a gagné de l'argent. Mais notre maison mère a renoncé à percevoir ses royalties et ses honoraires de gestion de 1994 à 1999, et n'en a touché que 50% entre 1999 et 2003. Le vrai bénéficiaire de Disneyland Paris, c'est la France. En vingt ans, 7 milliards d'euros ont été investis par le privé, 15.000 emplois directs et 55.000 emplois indirects ont été créés chaque année. Disneyland Paris a généré 59 milliards d'euros de recettes touristiques pour la France.

Les débuts ont été très décevants. Comment avez-vous fait pour redresser la barre?

Disneyland Paris était le premier parc ouvert hors des États-Unis par Disney. Nous avons péché par arrogance. À l'époque, les Français n'avaient pas de culture du parc d'attractions, ils ne connaissaient pas le produit, qu'ils imaginaient proche de la Foire du Trône. Il nous a fallu une période d'apprentissage, mais nous avons appris de nos erreurs. Pendant quinze ans, nous ciblions toutes les familles avec enfants. Nous avons perdu beaucoup d'énergie en leur parlant de façon indifférenciée quels que soient leur nationalité et leur profil. Depuis 2006, nous segmentons nos offres et notre communication. Grâce aux promotions record sur la pension complète que nous leur proposons avec notre partenaire local, la chaîne de magasins Corte Ingles, les Espagnols continuent ainsi de venir malgré la crise. Et les Anglais reviennent depuis que nous avons lancé, il y a un an, des packages transport compris.

N'êtes-vous pas obligé de faire des promotions en permanence?

Depuis 2009, nous vivons dans un contexte économique difficile. Les Anglais, qui réservaient un an à l'avance, se décident deux mois avant le départ. Les Français quasiment du jour au lendemain. Le prix est clé, mais notre politique de promotions est beaucoup plus fine qu'avant. Elle nous permet de mieux lisser la fréquentation tout au long de l'année. Et paradoxalement, la dépense moyenne d'un visiteur dans nos hôtels n'a jamais été aussi élevée. Elle est de 226 euros.

Qu'allez-vous faire pour éviter la saturation du parc?

Sachant qu'un client est satisfait quand il fait au moins six attractions dans la journée, nous estimons notre capacité maximale d'accueil à 17 millions de visiteurs par an. Nous avons donc encore une marge de progression, mais nous devons grandir. En janvier, nos banques nous ont accordé 150 millions d'euros nouveaux crédits pour construire deux nouvelles attractions, qui devraient ouvrir en 2014 dans notre second parc, Walt Disney Studios. En 2010, nous avons aussi obtenu de l'État l'accord pour construire un 3e parc. Nous l'envisageons très sérieusement, même si la décision sera prise courant 2020. Nous construisons également de nouveaux hôtels, restaurants et boutiques.

source : figaro.fr
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